Six personnages ne peuvent poursuivre un dialogue normal à cause du silence d'un septième.
L'existence de vide au cœur de l'échange traditionnel fait naître une spirale infernale où chacun est entraîné jusqu'à la destruction de toute vérité, de tout langage. Mais cette cantate à six voix en contient pourtant une septième, celle de l'humour.
Neuf personnages se déchirent parce que l'un d'entre eux a osé rompre l'harmonie du groupe en dénonçant un petit mensonge apparemment sans conséquences, un de ces « riens » qui tissent la trame du quotidien. C'est Pierre, l'ennemi, l'implacable machine à dire la vérité. C'est Pierre qu'il faut guérir. Pour cela tout sera bon : supplications, procès en règle, jeu de rôles en forme d'authentique psychodrame. Mais Pierre est le plus fort. Ses soupçons entretiendront jusqu'au bout la tension de cette farce aux allures de tragédie.
Création originale par L'Oeil Mise en scène par Paule Atlan et Nicolas Yohay Interprété par Paule Atlan, Marie-Claude Gardien, Vincent Gaud, Christophe Louwerse, Thierry Navailles, Cédric Poupblanc, Christiane Robert et Nicolas Yohay
Six personnages ne peuvent poursuivre un dialogue normal à cause du silence d'un septième.
L'existence de vide au cœur de l'échange traditionnel fait naître une spirale infernale où chacun est entraîné jusqu'à la destruction de toute vérité, de tout langage. Mais cette cantate à six voix en contient pourtant une septième, celle de l'humour.
Neuf personnages se déchirent parce que l'un d'entre eux a osé rompre l'harmonie du groupe en dénonçant un petit mensonge apparemment sans conséquences, un de ces « riens » qui tissent la trame du quotidien. C'est Pierre, l'ennemi, l'implacable machine à dire la vérité. C'est Pierre qu'il faut guérir. Pour cela tout sera bon : supplications, procès en règle, jeu de rôles en forme d'authentique psychodrame. Mais Pierre est le plus fort. Ses soupçons entretiendront jusqu'au bout la tension de cette farce aux allures de tragédie.
Une origine russe, une éducation cosmopolite, elle a vécu presque en totalité le 20è siècle (1900-1999). Délaissant son métier d’avocate en 1941, elle se consacre à la littérature ; après la guerre, elle s’inscrit dans la mouvance du « nouveau roman » et reçoit le prix international de littérature pour « Les fruits d’or ».
Elle écrit aussi pour le théâtre, « Isma », « C’est beau », « Elle est là » et ne cessera d’écrire jusqu’à sa mort...
pour révéler le non-avoué, pour « peindre l’invisible », pour détecter ce que les « mots dits » cachent comme petits drames...